Le féminisme est un humanisme

C’est d’une bande dessinée un peu atypique dont je vais vous parler aujourd’hui. En chemin, elle rencontre est le fruit de la collaboration entre plusieurs artistes et une O.N.G (amnesty international) qui met en mots et en images un  condensé des violences faites aux femmes.

L’album est un collectif qui se lit très facilement, aux graphismes et aux tons variés. Les deux tomes que j’ai pu lire ont un but précis : « que la honte change de camp » et que l’on ne puisse plus lire dans les regards portés sur les femmes victimes de violence, physiques ou psychologiques, des traces d’accusation.

Les personnages féminins sont des victimes, des êtres faibles donc, mais aussi des battantes, prêtes à sacrifier leur stabilité pour que leurs droits soient enfin respectés.

Il est question de femmes battues, de prostitution, de mariage forcé, de harcèlement moral et sexuel, au travail ou à la maison, d’I.V.G., de viol conjugal, mais aussi de sujets plus tabous comme ces pratiques culturelles à la limite de la barbarie pour certaines comme l’excision, les pieds bandés ou les anneaux autour des femmes girafes…

Ce qui m’a probablement le plus marquée est le cas du  viol dit « thérapeutique » ou « correctif » censé corriger la sexualité des homosexuels… ou encore les crimes d’honneur (lorsque les membres d’une famille décident de tuer une femme parce qu’elle les a,selon eux,  déshonorés…)

Les bandes dessinées sont assez bien construites et certaines pages sont consacrées au rappel de la loi. Outre l’aspect pédagogique et engagé, c’est bien une lecture citoyenne que nous proposent Marie Moinard et ce collectif d’artistes.

En chemin elle rencontre…, les artistes se mobilisent contre la violence faite aux femmes, éditions Des ronds dans l’O

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